lundi 9 juin 2008

De la virginité avant le mariage...

Notre corps nous appartient !

Par la Coordination française de la Marche mondiale des femmes (*)

source : l'huma

À la demande d’annulation de son mariage par un homme, le tribunalde grande instance de Lille vient de répondre positivement par un jugement qui considère la virginité comme une « qualité essentielle » des femmes avant le mariage. Cette situation, impensable dans une république laïque, peut signifier soit que le tribunal a été différentialiste, rendant un jugement discriminatoire, soit que la virginité des femmes est devenue une « qualité essentielle » dans notre société, ce qui serait une terrible régression des libertés individuelles des femmes, une atteinte à l’intégrité physique et mentale de la personne, une violation de son intimité et de son intégrité. Cette pression familiale où, dans certains contextes, les femmes sont punies, parfois sacrifiées pour avoir « déshonoré » les familles, peut en soi expliquer le mensonge. Le juge aurait pu annuler le mariage pour violence du mari envers sa femme. Exhiber le drap de la nuitdes noces, comme preuve de la qualité de la marchandise acquise,c’est considérer la femme comme un objet de reproduction dont on vérifie qu’il n’y a pas eu d’autres propriétaires. Nous sommes de plain-pied avec la société patriarcale, celle qui a mis en place et défend la hiérarchisation des sexes, la domination masculine, celle qui opprime les femmes et les asservit.

Cette décision juridique est venue nous rappeler que les hommes peuvent tout se permettre alors qu’en tant que femmes, nous sommes sous contrôle social. La loi se permet ainsi de légiférer sur notre vie privée, sur notre vie sexuelle. C’est une régression extrême, c’est une dérive communautariste, une lourde concession faite aux intégrismes religieux, une escalade qui fait progresser la mainmise des religions sur la vie laïque et républicaine, et qui renforce la domination masculine. Dans une république laïque, la loi doit être faite pour protéger les citoyen-nes, de manière égale, quelle que soit leur origine, leur religion, leur culture. Si tel n’est pas le cas, il faut en exiger l’abrogation ou la modification.

Quant au mensonge, on pourrait également se demander si les juges annulent les mariages lorsque les maris occultent leur vrai visage, mentent effrontément, abandonnent leur famille, violentent leurs femmes et leurs enfants ? Ce sont là des « qualités essentielles », universelles et laïques, qui sont bafouées pourtant.

Un jugement rendu par un tribunal français doit continuer à être prononcé au nom du peuple souverain, source de la volonté générale, et non pas au nom d’une religion, d’une tradition ou d’un droit coutumier.

Nous, femmes, avons tout à perdre si nous les laissons faire main basse sur nos corps, nous humilier, permettre des lois différentes selon que l’on soit originaire du nord ou du sud de la Méditerranée. Résistons, refusons ce jugement, qui peut faire jurisprudence et renforcer tous les intégrismes.

Notre corps nous appartient ! Notre sexualité, notre hymen aussi ! Nous voulons la liberté de disposer de notre corps !

Aucune loi, aucun tribunal ne peut aliéner cette liberté !

(*) 25-27, rue des Envierges 75007 Paris.

Tél. : 01 44 62 12 04.

www.marchemondialedesfemmes.org

samedi 7 juin 2008

DESIRS d’AVENIR HERAULT le 7 juin à partir de 8h30 « Une politique de gauche : Les enjeux économiques et sociaux »

Débat participatif, le 7 juin à partir de 8h30

A l’invitation de DESIRS d’AVENIR HERAULT

« Une politique de gauche :
Les enjeux économiques et sociaux »

Le samedi 7 juin, de 9 h 00 à 12 h 00
(accueil à partir de 8 h30)
En présence de Jean-Pierre Mignard,
Président de DESIRS D’AVENIR


Maison de l'Occitanie
Salle Jacques 1er d’Aragon
place de la Révolution à MONTPELLIER

Accès par la passerelle des Barons de Caravètes
Tramway 1 et 2 (Arrêt Rives du Lez)
Coordination départementale : 06.16.13.91.58
imprimer le Flyer

vendredi 6 juin 2008

Un monde fou entre nous... Rupa & the April Fishes[video]



Rupa & the April Fishes "Une americaine a Paris" [video]

L’art de rester debout Milena Jesenska


"... Cette force, l’individu ne l’a qu’aussi longtemps qu’il ne sépare pas son destin de celui des autres, qu’il ne perd pas de vue l’essentiel, qu’il a la conscience profonde d’appartenir à une communauté.

Dès qu’il n’est plus qu’une conscience isolée, il cherche dans son âme un prétexte pour s’évader.

La solitude est, peut-être, la plus grande malédiction qui existe sur terre..."

Milena Jesenska 1896- morte en camp de concentration à Ravensbrück le 17 mai 1944

Dans “L’art de rester debout”, Pritomnost, 5 avril 1939.

Militante pro-européenne :

“Je pensais à La Grande Illusion : viendra-t-il vraiment ce jour où nous pourrons vivre côte à côte, Allemands, Tchèques, Français, Russes, Anglais - sans nous faire de mal, sans être obligés de nous haïr, sans nous faire de tort les uns aux autres ?

Un jour, les États se comprendront-ils comme se comprennent les individus ?

Verra-t-on tomber les frontières entre pays, comme elles tombent lorsque se rencontrent les gens ?

Comme il serait beau de voir ce jour !”

(1939)

jeudi 5 juin 2008

Le dimanche 15 juin 08 Réunion POST-MARCHE : CONSOLIDONS LES LIENS


illustration Camille Le Gendre

REUNION POST-MARCHE : CONSOLIDONS LES LIENS

La marche de nuit est un moment fort.
Pour prolonger la mobilisation de nos énergies, retrouvons-nous le lendemain dans un espace d'échange,
dimanche 15 juin à partir de midi
à la Maison Ouverte
17 rue hoche, 93100 montreuil.
Metro mairie de montreuil
ligne 9

(En sortant du metro prendre la rue Pasteur puis la rue Hoche sur la gauche)

Venez avec vos productions écrites (revues, tracts, flyers...) ou autres, nous partagerons contacts, idées et projets.

source : http://marchedenuit2008.blogspot.com/

c'est pas de l'amour...Zabou Breitman

Dubec témoigne comme expert au procès FOURNIRET : une insulte aux victimes

par Luva
source : http://lepsyquijustifieleviol.over-blog.com/

Beaucoup s'étonnent qu'après les déclarations libidineuses de Dubec, ce dernier soit commissionné comme expert dans l'affaire Fourniret. Bénéficie-t-il d'appuis aussi considérables, qu'une pétition ayant réuni plus de 1300 signatures n'ait suscité aucune réaction de la part de la Justice ? S'agit-il d'une provocation ?

Marquons notre refus de ce mépris affiché à l'égard des femmes. Exprimons notre soutien à Brigitte BRAMI, à Sisyphe, à ceux et celles qui s'exposent pour dénoncer cette complaisance envers l'insupportable.


Réagissons en envoyant cette lettre aux politiques :

A

Monsieur SARKOZY, Président de la République

Madame Rachida DATI, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

Monsieur François FILLON, Premier Ministre

Monsieur Xavier BERTRAND, Ministre du Travail, des relations sociales, de la Famille et de la solidarité

(Service des Droits des Femmes et de l’Egalité)

Monsieur Bernard KOUCHNER, Ministre des Affaires Etrangères et de l’Union Européenne

"Des citoyens et des citoyennes se sont mobilisés en réaction aux propos de M. Michel Dubec, psychiatre et psychanalyste, expert national auprès des tribunaux, ulcérés par son apologie du viol et son admiration professée pour le violeur et assassin en série Guy George, dans son livre Le Plaisir de Tuer paru aux éditions du Seuil.

Une pétition signée notamment par des médecins, écrivains, professeurs, a recueilli 1350 signatures.

Des courriers ont été envoyés au Conseil de l’Ordre des Médecins afin que des sanctions soient prises à l’encontre du Docteur Dubec en raison de ses propos dégradants envers les femmes et qui déshonorent le corps médical.

Des courriers ont été envoyés à Madame la Garde des Sceaux, Ministre de la Justice afin que Monsieur Dubec, expert auprès des tribunaux, soit démis de ses fonctions, en tant qu’il discrédite la Justice française par ses affirmations essentialistes et révoltantes.

Quelle n’est pas ma stupéfaction d’apprendre le 19 mai 2008 par un grand quotidien national, France-Soir, que Monsieur Dubec, par ailleurs condamné pour injures à caractère antisémite dans le même livre, dépose devant la cour d’assises des Ardennes dans le procès Fourniret.

Est-ce pour lui fournir l’occasion de publier le second volet de ses fantasmes « Michel Fourniret, la jouissance de détruire des petites filles » ?

Où est le respect des victimes, de leurs familles ?

Est-ce là le cas que l’on fait aujourd’hui en France de la dignité et de la sécurité des femmes, quand tant de femmes sont violées chaque jour et meurent sous les coups des hommes ?

Est-ce là la haute idée que l’on se fait de la justice française ? Laisser un psychiatre discréditer les institutions de la République en utilisant sa qualité d’expert auprès des tribunaux français pour justifier les violences contre les femmes ?

Même tirés de leur contexte, et habilement noyées dans d’autres phrases, il est décemment impossible de justifier des phrases telles que celles-ci : «Guy Georges, c’est différent. On peut être avec lui, jusqu’au viol compris. » et : «Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré (...)», enfin : «Jusque-là, on peut le comprendre, et même, il nous fait presque rêver, il nous agrippe crûment par nos fantasmes. »

Ces quelques lignes dévoilent que le Docteur Dubec, submergé par ses propres sens, n’est plus dans la capacité de conduire des expertises, ni d’en rédiger les conclusions, avec les qualités professionnelles nécessaires, c’est-à-dire la mesure, la neutralité et l’objectivité.

A partir de juillet 2008, la France doit présider l’Union européenne. Le Ministère des Affaires Etrangères annonce que la France entend accorder la priorité à la promotion et à la Défense des Droits des Femmes : « La lutte contre les violences à l’encontre des femmes, qui passe par la promotion du statut et du rôle des femmes dans la société, constituera l’axe central de l’action de la France » ? Souhaitons que cela ne se résume pas à un effet d’annonce.

Faut-il que les journaux étrangers s’intéressent à leur tour aux scandaleux propos de l’expert Dubec pour que les pouvoirs publics sortent de leur inertie ?

Le rapport d’Amnesty International de 2006, l’enquête ENVEFF le soulignent : les violences contre les femmes sont AUSSI une affaire d’ETAT : elles sont aggravées par la carence de l’écoute des institutions. L’absence de réaction c’est la complicité.

Je demande que le Docteur Dubec ne soit plus en mesure de donner son avis dans des dossiers qui traitent de viols et d’agressions sexuelles à l’encontre des femmes. "

mardi 3 juin 2008

Un curieux silence de Simone de Beauvoir par Marie-Jo Bonnet

Un curieux silence de Simone de Beauvoir

par Marie-Jo Bonnet

"...ça me fait quand même drôle d'être passionnément aimée de cette manière féminine et organique par deux personnes : Védrine (...) et Sorokine... “ "Lettre à Sartre, 1939.

La publication du Journal de Guerre de Simone de Beauvoir, de ses Lettres à Sartre et des Mémoires d'une jeune fille dérangée de Bianca Lamblin , ont permis de désocculter un curieux silence chez l'auteur du Deuxième sexe, dont on célèbre cette année le cinquantenaire : son rapport intime au lesbianisme.

On sait maintenant que Simone de Beauvoir a eu des relations charnelles avec des femmes, "des passions organiques", vécues généralement avec ses anciennes élèves. On sait aussi que sa vie amoureuse a été structurée autour du trio, et non du couple, un trio qui comprenait d'une part un "amour nécessaire" avec Sartre, et ce qu'elle appelait les "amours contingentes" avec des femmes. Or la question qui se pose après ces révélations posthumes est pourquoi la philosophe existentialiste a caché sa "bisexualité" alors qu'elle plaça la vérité au fondement de sa morale de l'authenticité.

Doit-on y voir une réaction à l'homophobie de la société française, qui l'a marquée dès son adolescence à travers la mort de son amie Zaza pour qui elle éprouvait des "émotions non codifiées" . Pendant la guerre, également, Simone de Beauvoir est victime de l'idéologie vichyssoise du "Travail- Famille - Patrie", puisqu'elle est suspendue de l'Education Nationale à la suite d'un plainte de la mère d'une de ses élèves pour "détournement de mineure", plainte qui déboucha pourtant sur un non-lieu. Si elle prend acte de l'homophobie dans Le Deuxième sexe en présentant les lesbiennes comme "celles qui choisissent les chemins condamnés", on s'aperçoit cependant qu'elle n'en fait pas l'analyse, se contentant de rectifier les fausses certitudes de la psychanalyse sur les lesbiennes "viriles" et "féminines, tout en encadrant sa réhabilitation de la "volupté lesbienne" de sérieuses restrictions puisqu'elle conclue quasiment le chapitre en disant : "Rien ne donne une pire impression d'étroitesse d'esprit et de mutilation que ces clans de femmes affranchies" .

On voit comme la philosophe Simone de Beauvoir n'était pas prête à se reconnaître dans la lesbienne. Tout en elle se cabre à cette idée, à commencer par sa conception de l'émancipation féminine qui est d'abord pour elle une aventure intellectuelle menée dans la confraternité masculine et consolidée par l'indépendance économique. Eros lesbien et royaume de l'Esprit sont tellement opposés chez elle, que même pendant les années M.L.F. où les lesbiennes ont enfin pris la parole publiquement, Simone de Beauvoir ne dira jamais un mot de soutien, préférant s'engager dans le combat pour l'avortement (qui ne la concernait pas personnellement, si l'on en croit ses mémoires), plutôt que dans la libération homosexuelle. Je l'ai rencontrée plusieurs fois à cette époque, dans le cadre d'un groupe d'historiens qui préparait des émissions de télévision devant avoir lieu sur "Sartre dans le siècle", et jamais nous n’avons pu en parler, bien que je l'aie questionnée sur Violette Leduc au moment où je commençais ma thèse sur l'amour entre femmes.

Ce silence sur l'homosexualité a une raison, et s'explique à mon avis bien plus par ses idées philosophiques que par une quelconque peur de la "chiennerie française" . Le matérialisme existentiel, qui fonde son analyse de l'oppression des femmes, barre tout ancrage de l'amour lesbien dans une dynamique émancipatrice. Car si la femme est l'Autre de l'homme, si la féminité est socialement construite - un mythe, démontre-t-elle dansLe Deuxième sexe -, si enfin l'amour est une aliénation librement consentie - voir son portrait sidérant de l'amoureuse -, comment une femme pourrait-elle construire son identité de sujet libre à travers un amour pour une autre femme ? C'est impossible, et l'on comprend pourquoi une telle vision de la femme "relative" ne peut déboucher sur une analyse de l'homophobie. Il faudrait que "l'essence" ne succède pas à l'existence , qu'elle lui soit au moins co-originaire pour que le désir homosexuel soit inclus comme une des dimensions de l'identité humaine.

La phrase introduisant le chapitre du Deuxième sexe sur la lesbienne est révélatrice de cette position identitaire intenable qu'eut Beauvoir de l'après-guerre jusqu'à sa mort en 1986. "... la femme est toujours frustrée en tant qu'individu actif, écrit-elle. Ce n'est pas l'organe de la possession qu'elle envie à l'homme, c'est sa proie". Voilà des mots extrêmement révélateurs de sa relation à la femme désirée et au monde masculin. La femme est une "proie" sexuelle, un objet de consommation, voir de dévoration, et d'ailleurs, les métaphores alimentaires jaillissent sous sa plume quand elle évoque la nuit passée avec une de ses jeunes amantes, comme en 1939 où elle écrit : "Nuit pathétique - passionnée, écoeurante comme du foie gras..." .
On imagine dans quelles contradictions Simone de Beauvoir dut se débattre. Une avidité existentielle sans borne qui inclue la volupté féminine, une passion absolue pour Sartre qui lui impose amantes qu'elle "partage" avec lui. Enfin, un dégoût de la féminité conçue comme pur produit de la domination ne l'ont guère aidée à lever le silence sur sa praxis lesbienne. Mais c'est peut-être encore plus son système philosophique qui fit obstacle, tant il est vrai que l'Esprit est la vraie demeure de nos "émotions non codifiées".

Marie-Jo Bonnet
(paru dans Ex Aequo n°27, avril 1999)

ME AND YOU AND EVERYONE WE KNOW - Miranda July [extrait]

La presse sous pression par La Parisienne Libérée[video]

La presse sous pression

La majorité présidentielle accuse les journalistes de la presse écrite de "censure"...
lire la "REVUE DE PRESSE SOUS PRESSION"


vidéo : la Parisienne Libérée, featuring JBB

La presse sous pression
texte et musique : La Parisienne Libérée

source : http://www.laparisienneliberee.blogspot.com/

Je mets la presse sous pression
J'ai comme l'impression
Que les medias me lâchent
Et ça me fâche

Moi j'avais pris l'habitude
Que toutes mes phrases deviennent un tube
A l'époque ils aimaient ça
Les journaleux de la france d'en bas
Moi qui ai tout fait pour leur plaire
Du parlé court, du parlé clair
Je leur ai fait gagner de la thune
Chaque fois qu'ils m'ont mis en Une
Et voilà que les pions critiquent
En clamant leur indépendance
Je vais leur faire voir de la République
Ils vont comprendre ma Présidence

Je mettrai Libé au cachot
Le parisien à la campagne
Je ferai chanter le Figaro
Et je déculotterai Marianne
J'empaillerai le Canard
L'huma j'attendrai qu'il s'effondre
Je bloquerai l'Express en gare
Je serai le maître du Monde !

Je mets la presse sous pression
J'ai comme l'impression
Que les medias me lâchent
Et ça me fâche
Je mets la presse sous tension
J'ai bien l'intention
Que mes titres passent
Ou que ça casse

Reprendre un communiqué
C'est quand même pas difficile
Il suffit de recopier
Surtout que les miens ont du style
Non mais pour qui ils se prennent
Ces plumeux du vide ordure
Veulent choisir ce qui vaut la peine
Ma parole, c'est de la censure
Mais je n'me laisserai pas faire
Je vais les mettre en concurrence
L'AFP fera moins la fière
Quand j'aurai ma propre Agence

Je mettrai Libé au cachot
Le parisien à la campagne
Je ferai chanter le Figaro
Et je déculotterai Marianne
J'empaillerai le Canard
L'huma j'attendrai qu'il s'effondre
Je bloquerai l'Express en gare
Je serai le maître du Monde !

Je mets la presse sous pression
J'ai comme l'impression
Que les medias me lâchent
Et ça me fâche
Je mets la presse sous tension
J'ai bien l'intention
Que mes titres passent
Ou que ça casse

Je mets la presse sous pression
La presse sous pression
Je mets la presse sous pression
La presse sous pression