dimanche 27 janvier 2008

Week end Royal : ..."Je prendrais mes responsabilités"

Royal : «Ces sept milliards doivent être rendus aux familles surendettées»

samedi 26 janvier 2008, 18h29 | leparisien.fr

Ségolène Royal a fustigé ce matin à Paris le système bancaire, dénonçant la «connivence» entre les puissants et «ceux qui jonglent avec les milliards», à propos des pertes de la Société Générale qu'elle a qualifiées «d'invraisemblable scandale».

Pour l'ex-candidate à la présidentielle, il est «amoral» qu'on vienne nous dire que cette perte de sept milliards «n'est rien et que tout va bien». «Si pour une banque comme la société générale, une perte d'euros ce n'est rien du tout, comment se fait-il qu'elle matraque les familles qui sont en découvert bancaire ? Je demande le remboursement aux familles qui ont été plongées dans le surendettement de ces tarifications bancaires».


«C'est inadmissible» et d'une «immoralité insupportable».


Ségolène Royal a dénoncé une forme de connivence du pouvoir : «comment se fait-il que le pouvoir aujourd'hui, au lieu de sanctionner et de condamner ces comportements, nous dise 'mais non, tout va bien', 'que monsieur Bouton reste en place'... Mais comment voulez-vous que les gens y comprennent quelque chose ? où est le bien, où est le mal et où est la responsabilité ?».

Et celle qui, en réanimant son association Désirs d'avenir, prépare sa prise du parti socialiste, d'ajouter : «ces sept milliards doivent être rendus aux familles». Elle a également appelé à une réforme du système bancaire.

FRAUDE A LA SOCIETE GENERALE
Royal : «Le capitalisme est devenu incompétent, irresponsable»

samedi 26 janvier 2008, 12h26 | leparisien.fr

Ségolène Royal (PS) a dénoncé samedi à Paris une «connivence» entre les puissants et «ceux qui jonglent avec les milliards», à propos de ce qu'elle a qualifié d'«invraisemblable scandale de la Société Générale».

L'ex-candidate à la présidentielle s'exprimait à la Bellevilloise, salle de spectacles du XXème arrondissement, devant quelque 300 militants de son association Désirs d'avenir, qui revendique 2.200 militants à Paris et 15.000 en France et est présidée par l'avocat Jean-Pierre Mignard. Selon Dominique Bertinotti, maire du IVème arrondissement, proche de Mme Royal, c'était la première fois qu'elle s'exprimait ainsi publiquement devant une assemblée de Désirs d'avenir.

La présidente de Charentes-Poitou a pointé «cette espèce de connivence, en haut, des puissants et de ceux qui jonglent avec les milliards pendant qu'à la base les petits ont du mal à vivre, à survivre».

«Il faut un rétablissement moral à partir de ce scandale, au moins que la leçon en soit tirée et que les banques, grâce à une loi bien claire, cessent de se faire du beurre sur le dos des plus modestes», a poursuivi Mme Royal. «Faisons très rapidement la réforme que je réclamais depuis longtemps: rémunérer les comptes de petits épargnants».

Evoquant les municipales, elle a affirmé: «c'est dans les collectivités territoriales que nous allons pouvoir faire un rempart contre la politique de la droite, celle qui met les valeurs financières au-dessus de toute valeur humaine».

«Cet invraisemblable scandale nous montre à quel point le capitalisme est devenu incompétent, irresponsable, intolérable, désinvolte», a lancé l'ex-candidate. Avant de s'envoler pour Florence, où se tenait une réunion du nouveau parti démocrate (centre gauche), Mme Royal a été ovationnée par ses partisans, réunis sur le thème de la Ville, avant de futurs débats sur le développement durable puis la démocratie participative.
_______________________
Samedi 26 Janvier 2008

Ségolène Royal : "Si je sens que la gauche, pour se relever, avancer et faire lever une nouvelle génération, a besoin d'un leader, et si je sens que je peux être celle-là, je prendrai mes responsabilités"

Par Marie QUENET
leJDD.fr

Sur les conseils de Michel Drucker, le maître de cérémonie, elle porte un pull et un pantalon noirs. Mais elle affiche un sourire radieux. Pour la troisième fois en huit ans, Ségolène Royal est ce dimanche l'invitée de Vivement Dimanche sur France 2. L'occasion pour la candidate malheureuse à l'élection présidentielle de se livrer un peu...

L'ex-candidate PS à la présidentielle se dit "heureuse". Certes, elle revient sur les crocs-en-jambe qu'elle a pu subir au sein de son propre camp, sur les accusations d'incompétence. Mais, affirme-t-elle, elle n'en veut pas aux "éléphants" du parti: "La page a été tournée". Elle évoque également sa séparation avec François Hollande, le père de ses quatre enfants. Elle raconte la souffrance d'"être trompée", explique que "quand on ne partage plus la même conception de la fidélité et de la famille, il faut aussi se sauver, au sens de garder son intégrité". Mais, assure-t-elle encore, "c'est cicatrisé".


______________
Ségolène Royal à "vivement dimanche", le 27/01 à 14h.

http://www.leparisien.fr/home/info/politique/articles.htm?articleid=296003568

Dans « Vivement dimanche », , elle parlera de politique, de ses ambitions pour le PS, de Nicolas Sarkozy, mais aussi de sa rupture avec François Hollande. L'ex-candidate socialiste le dit tout net : « J'ai été trompée. »

CETTE ÉMISSION-LÀ, Michel Drucker s'en souviendra longtemps. Enregistré mercredi et diffusée demain sur France 2, le « Vivement dimanche » avec Ségolène Royal en invitée vedette a marqué le présentateur télé, qui en a pourtant vu beaucoup d'autres. « C'est l'une des émissions les plus fortes que j'aie faites en huit ans », confie-t-il.

En pantalon et pull noirs, l'ex-candidate à la présidentielle était en confiance, entourée de ses amis politiques Michel Sapin, Najat Belkacem, Delphine Batho, Aurélie Filippetti, Sophie Bouchet-Petersen, Jean-Pierre Mignard et Christiane Taubira. Mais aussi de Dominique Besnehard, son poisson-pilote dans le monde du spectacle. Sur le plateau, la présidente de Poitou-Charentes va aussi échanger avec Charles Aznavour, Cali, Thomas Dutronc, André Dussollier, Arielle Dombasle et Liane Foly, cette dernière se livrant à une imitation (réussie) de la candidate socialiste.

« Elle parle de manière apaisée parce qu'elle a tourné la page »

A distance, la comédienne Jeanne Moreau (qui fêtait ce mercredi ses 80 ans) dit tout le bien qu'elle pense de la dame du Poitou-Charentes : « J'aime cette femme. Avec Ségolène, la politique est montée d'un cran. » Aznavour, qui penche pourtant plus vers Sarkozy que vers les socialistes, se fend d'un compliment en saluant sa « performance artistique » durant la présidentielle. Thomas Dutronc approuve en riant : pour le guitariste et comédien, il n'y a pas de doute, les « plus belles jambes de la campagne » étaient bien celles de Ségolène Royal. A l'aise, détendue, l'ex-candidate a apporté quelques paires de charentaises de mode fabriquées dans une entreprise en difficulté du Poitou. Elle se déclare même prête à en offrir une paire au président de la République en espérant, dit-elle, que cela puisse le « calmer ». Interrogée par Claude Sérillon dans la partie politique de l'émission, l'invitée ne cache pas ses ambitions pour la présidentielle de 2012. Non plus que pour le PS à l'égard duquel elle se dit prête à « prendre ses responsabilités » si les conditions sont réunies pour en prendre la tête. Et elle répète, avec des mots quasi identiques à ceux qu'elle avait déjà utilisés sur France 2, qu'elle ira « jusqu'au bout de sa démarche ». Au passage, elle évoque le rôle de plus en plus important des médias dans une campagne présidentielle et réfute l'idée que la politique soit un métier.

Quand on l'amène sur un terrain tout à fait personnel en lui demandant d'évoquer sa rupture avec son ex-compagnon François Hollande, Ségolène Royal ne se dérobe pas. Elle parle pour la première fois, en termes très directs, de sa séparation et des causes qui l'ont amenée. « J'ai été trompée », lâche-t-elle en indiquant que cette situation avait duré « pendant longtemps ». Un aveu très franc formulé, selon les participants à l'émission, sans rancoeur. C'est en tout cas l'impression de Michel Drucker : « Elle parle de manière apaisée parce qu'elle a tourné la page. » D'ailleurs, Royal renouvelle ses voeux de bonheur personnel à son ex-compagnon. Celle qui tacle durement Nicolas Sarkozy pour la mise en scène de sa vie privée avoue simplement se sentir, personnellement, « libérée ». Sa prestation à « Vivement dimanche » a impressionné Drucker qui l'avait déjà invitée à deux reprises. « Elle a passé un cap, c'est très net », commente l'animateur. Dimanche, son émission pourrait bien, elle, battre ses records d'audience.


Dans la seconde partie de l'émission, à 18h55 dans « Vivement dimanche prochain », Michel Drucker recevra Liane Foly et Christiane Taubira en compagnie de Claude Sérillon et Jean-Pierre Coffe."

Aucun commentaire: