Pour en finir avec la peur du communautarisme
ou comment prétendre à quoi que ce soit lorsqu’on n’est jamais reconnu ?
En 1998, Pierre Bourdieu écrivait :
« Les homosexuels sont, de fait, des citoyens de seconde zone. Alors, quand on vient brandir la menace du communautarisme pour rejeter leurs revendications, j’ai du mal à voir autre chose qu’une mauvaise foi certaine, issue d’un fond catholique, souvent inconscient et mal assumé, qui autorise une forme de discrimination. »
Personne ne songerait d’ailleurs à traiter de communautariste une loi destinée à l’amélioration des conditions de vie des handicapés. Sans doute parce qu’il y a des communautés plus acceptables que d’autres. En fait, la rhétorique souvent hypocrite des contempteurs du communautarisme masque mal leur crainte de perdre leur propre pouvoir ou tout simplement leur répugnance à reconnaître l'égalité des êtres humains.
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