La mise à sac de l'appartement de Ségolène Royal doit être perçue comme une mesure d'intimidation, comme une menace dont la mise en scène ne laisse aucun doute et renforce la volonté de l'atteindre psychologiquement.
Cette violation de domicile est d'une extrême gravité!
A travers elle c'est une atteinte à la liberté d'opposition, à la liberté d'expression, une atteinte à la démocratie!
Rien ne m'étonne de la part d'un homme qui fait allégeance aux autorités chinoises de leur peu d'égard envers les droits de l'homme, en les soutenant de sa présence à la cérémonie d'ouverture des J.O.
Elle était reçue au journal de 20h ...qu'en sera-t-il quand celui qui s'octroie le droit de nommer le président des chaînes publiques, bientôt privées de ressources, dirigera ce vaisseau devenu fantôme...
Vous remarquerez comme moi comment le journaliste interrompt l'entretien, lui coupant tout bonnement la parole sans la moindre civilité!...
Goujat-da! C'est son petit nom...
Quant à l'UMP... l'Union Maffieuse Politico-capitaliste son impunité est justement critiquée par Eva Joly (nb : remerciements à jvvlee) dans cette interview "Ailleurs Sarkozy n'aurait pas été élu"
Sémaphore
"Je veux dire aux français que la politique a encore un sens"
Quelques éléments factuels pour vous aider à mieux comprendre la récente « visite » de l’appartement de Ségolène Royal.
Posté par l’équipe de Ségolène Royal
- La fouille de l'appartement de Ségolène Royal, situé à Boulogne, dans les Hauts-de-Seine, a eu lieu vendredi 27 juin, vers 22 heures. La veille précisément du jour où elle devait faire la présentation de sa contribution au congrès du Parti socialiste et alors que, dans l'après midi, une dépêche AFP avait donné les grandes lignes de cette contribution, en titrant sur la dénonciation de la « mainmise du clan Sarkozy sur la France ».
- C'est la troisième fois que l'appartement de Ségolène Royal est ainsi « visité ». La première fouille a eu lieu en août 2006, la veille de sa rentrée politique pendant la campagne interne de désignation du candidat socialiste à la présidentielle. La deuxième s’est produite en juillet 2007. Plusieurs membres de son équipe de campagne avaient également été victimes de cambriolages, pendant l’hiver 2007, et se sont faits notamment volé leurs ordinateurs.
- Le 27 juin dernier, les « visiteurs » ont mis à sac l'appartement. Il ne s’agit pas d'un cambriolage, car aucun objet n’a été dérobé. En revanche, toutes les pièces ont été minutieusement fouillées. Les « visiteurs » ont tenu à laisser des traces particulièrement symboliques. Des effets personnels des enfants ont été mis en évidence sur leurs lits. Encore plus clair : la main courante déposée lors de la précédente « visite » de son appartement a été extraite de ses dossiers et déchirée pour être déposée en évidence sur un meuble.
- Cette entrée par effraction dans son appartement supposait une surveillance étroite des allers et retours de Ségolène Royal et de sa famille. Il fallait à la fois savoir à quel moment précis ses enfants avaient quitté l'appartement pour le laisser vide et à quelle heure exacte elle quittait ses bureaux parisiens pour regagner son domicile.
- C'est en rentrant vers 23 heures avec ses fils qu’elle a constaté que sa porte avait été fracturée. Elle a immédiatement appelé la police et a attendu la présence des agents pour pénétrer dans son appartement.
- Tous ces faits ont été constatés dès le vendredi 27 juin au soir par la police et le Procureur de la République de Nanterre, qui s'est rendu sur place personnellement dans la nuit.
- Il va de soi que compte tenu de tous ces éléments, cette fouille de l'appartement de Ségolène Royal ne peut être comparée à un simple fait divers ou à un acte délictueux dont nous pouvons malheureusement tous être victimes. C’était bien le domicile de Ségolène Royal qui était visé. L'organisation de cette « visite » est professionnelle. La volonté d'intimidation est parfaitement transparente. Ségolène Royal n'est d'ailleurs pas la seule concernée par des faits de cette nature. Olivier Besancenot a porté plainte pour atteintes à sa vie privée ; il avait été surveillé par une officine de renseignement.
Le 30 juin : Scandaleuses accusations
Comme vous le savez, mon appartement a été visité pour la troisième fois, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, quelques heures avant mon intervention à la Maison de la Chimie devant plus d’un millier de militants.
Ce matin, Le Figaro mettait en cause la vérité des faits, parlant « d’éventuelle intrusion » et laissant entendre que j’aurais pu moi-même mettre en scène l’infraction. La moindre des choses aurait été de s’informer auprès des policiers et du procureur de la République de Nanterre.
Car ce dernier, le juge Philippe Courroye, s’est déplacé chez moi en personne, dans la nuit, pour signifier l’importance qu’il accorde à ce délit, et particulièrement à sa répétition.
Ce soir-là, je revenais de Poitou-Charentes et je suis passée par mon bureau parisien, avant de rentrer chez moi et de me préparer au meeting du lendemain.
Là, le choc. Même si c’est la troisième fois que mon appartement est visité par effraction, on ne s’habitue jamais à une telle violation de son intimité. Rien n’avait été volé. Mais la mise en scène de ces « cambrioleurs » - qui devaient être bien renseignés pour tenter cette visite en début de soirée, et pas en pleine nuit – m’a donné froid dans le dos.
Les boucles d’oreille de ma fille soigneusement déposées sur le lit… Les minutes d’un précédent procès-verbal (encore pour cambriolage) déchirées et posées sur un meuble… Les tableaux déplacés… Mon appartement ne m’appartiendrait-il plus ? Derrière tout ça, il y a la volonté manifeste de m’intimider, voire de me faire reculer.
Les questions maintenant : Qui est derrière tout ça ? Est-ce que c’est un maniaque, une officine maffieuse, des barbouzes ? Quelle volonté les anime ? Que va faire le gouvernement ? Où va la France si les leaders de l’opposition peuvent être à ce point inquiétés ?
J’ai bien l’intention de demander des comptes au ministère de l’Intérieur afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Je veux savoir qui est l’instigateur de cette tentative de déstabilisation politique. Je n’en resterai pas là.
Ségolène Royal
Jean-Marc Ayrault a déclaré mardi que si Ségolène Royal a mis en cause le "clan Sarkozy" dans "la mise à sac" de son appartement "c'est qu'elle a des bonnes raisons de le dire".
"Qu'il y ait un clan Sarkozy c'est une évidence", a souligné sur RMC le député-maire de Nantes, dénonçant "une attaque en règle, brutale, violente, voire à la limite de l'insulte de la part (...) de conseillers proches du président de la République" contre Ségolène Royal.
"On voit bien que Nicolas Sarkozy a un comportement étonnant, étrange qui est parfois éloigné de sa fonction", a indiqué Jean-Marc Ayrault, réélu mardi président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
3 commentaires:
la presse donne l'impression d'une femme qui perd ses moyens c'est tellement facile ! On se doute bien que si elle réagit comme ça il y a une raison, et expliqué, on se dit qu'effectivement c'est très inquiétant. La presse Sarko fait tout pour la casser, et je trouve que son propre camp ne la soutient guère. C'est pitoyable ! :o( en tous cas merci de toutes ces infos, j'ai lu sur le sujet dans la presse mais c'est vraiment le style 'crise de nerf' qui est mis en avant !:o(((
Je trouve le reportage édifiant... on ressent bien, si ce n'est l'hostilité de DP, au moins aucune écoute ; il remet sur le tapis la mise à sac de l'appartement en essayant de lui faire nommer un responsable, le reste ne l'intéresse manifestement pas.
et paf, il finit par lui couper la parole alors qu'elle reprend son souffle.
C'est petit, tout petit.
pour info j'ai lu ceci :
http://europeens.blogs.liberation.fr/voisins/2007/04/une_campagne_tr.html
bien à toi
jvvlee
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