Leurs railleries sexistes n'ont de cesse de sévir, cette volonté de ternir la réputation de Ségolène Royal, de ridiculiser sa légitimité sur la scène politique est bien pitoyable!
Lire à titre d'exemple les minables propos de Laurent Wauquiez, alors que la réalité de l'existence d'un cabinet noir à l'Elysée est corroborré par Leila Bouachera qui en a fait les frais, toute UMPiste qu'elle est! Son appartement a lui aussi été visité, elle qui n'hésitait pas à dire pendant la campagne présidentielle combien Nicolas Sarkozy représentait « un réel danger pour la démocratie ». (ndlr : je poserai l'article)
Leur tentative d'intimidation n'ayant eu pour effet de museler ses désirs de propositions politiques et de dénonciation du système sarkozyste, ils la font taire en noyant sa juste vindicte par leur imbuvable soupe médiatique
Mais les convictions qui l'animent lui donnent la force de rester la tête haute, le panier de crabe est par ses soins décortiqué.
De conserve leurs insultes seront réduites en miettes!
Leur fourberie passée à la moulinette!
Puissent-ils être les arroseurs arrosés aux yeux de l'opinion enfin dessillés!
Le courage de cette femme n'est plus à démontrer, tous les Poltrons Sexistes de son propre parti n'exhibent que leur jalousie en mal d'ambitions personnelles.
Sémaphore
C'était ce matin sur France-Info et sur i-télé.
Laurent Wauquiez, le secrétaire d'Etat à l'Emploi a ironisé sur les récentes déclarations de Ségolène Royal au sujet du cambriolage de son appartement:
"Je trouve que Ségolène Royal, ça devient un peu de plus en plus "Les Malheurs de Sophie". Un coup elle se plaint d'être cambriolée, un coup d'être écoutée..."
Et Laurent Wauquiez d'enfoncer le clou:
"Elle parle d'elle-même, elle ne parle pas de son projet pour les Français, je l'entends sur son appartement, son téléphone portable, son emploi du temps..."
Dites, vous avez déjà lu, "Les Malheurs de Sophie"?
source: Le Figaro
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Une campagne très machiste
nb : mes remerciements @ je voudrais vivre libre et égale pour cette contribution
source : Nos voisins nous ont à l'œil
Est-ce que les Français sont prêts à élire une femme présidente ? Probablement pas, vu que les derniers propos de Nicolas Sarkozy sur Ségolène Royal n’ont suscité aucune polémique dans l’opinion. La vive riposte de sa rivale aux attaques qu’il dirigeait contre elle serait «une forme d’hystérie», a-t-il affirmé. Un choix sémantique qui n’est pas hasardeux : jusqu’au XIXe siècle, on croyait que c’était le déplacement de l’hystera (l’utérus, en grec classique) qui provoquait les symptômes de cette névrose extrême et, bien entendu, exclusivement féminine.
Pour le candidat portant virilement le costume du chef de tribu, parler d’hystérie devient un moyen de mettre en évidence l’incompétence de son adversaire, car son instabilité la rendrait inéligible à la présidence, cette fonction réservée aux hommes providentiels.
Une geste si peu subtil ne devrait pas passer inaperçu. Et pourtant, personne n’en parle. Même pas Royal, peut-être parce qu’on continue à considérer qu’analyser ce sexisme au quotidien est très exagéré. Bref, une autre forme d’hystérie. Voici un des principaux facteurs qui aident à fortifier les inégalités : ne pas en parler, se convaincre que tout est déjà réglé. Même si l’occasion est unique pour le dénoncer, de rares articles sont consacrés à ce problème. Où sont Julia Kristeva ou Hélène Cixous quand on en a besoin?
Souvent, pour une femme politique, la stratégie pour imposer le respect était d’effacer sa féminité, à la manière de Margaret Thatcher, d’Angela Merkel ou de Condoleeza Rice. Ou bien de s’associer aux segments de pouvoir exclusivement masculins, comme Michèle Alliot-Marie ou (précédemment) la présidente chilienne Michelle Bachelet, attachées à la Défense.
Royal a choisi un autre chemin, étant certaine que les Français sont prêts à lui emboîter le pas. J’en doute. Si Bayrou entend le bruit d’une ambulance, se perd dans son discours, s’excuse puis recommence, comme il l’a fait la semaine dernière à Nîmes, c’est seulement de la fatigue, ou un lapsus. Si c’est Royal, c’est le symptôme de sa profonde incompétence. Si Sarkozy se trompe quand il prononce un discours qu’il n’a pas lu avant, c’est tout à fait normal. Si c’est Royal, c’est clair qu’elle «récite des fiches cuisine», dixit DSK. D’ailleurs, aurait-elle la même légitimité naturelle que M. Bayrou si elle possédait deux tracteurs et affichait son origine campagnarde en permanence ?
Rassurez-vous : ceci n’est pas une critique destructrice faite aux Français, comme celles qui ont provoqué dans ce blog des réactions du genre «Tapez à votre porte». En Espagne, les choses ne sont pas mieux. L’année dernière, la vice-présidente Teresa Fernández de la Vega a été ridiculisée par le porte-parole parlementaire de la droite, qui rigolait parce qu’elle s’était habillée avec une robe traditionnelle africaine lors d’une visite officielle en Mozambique. «Vous aimez bien de vous déguiser», a-t-il dit. Elle a choisi de quitter la salle. Un erreur : face aux insultes, il aurait fallu tenir bon. Ségolène tiendra-t-elle?
• Alex Vicente •
http://europeens.blogs.liberation.fr/voisins/2007/04/une_campagne_tr.html
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