l'oeil de ‘Dieu’ ...
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220208«Quand la Cour de cassation décide de légitimer l'inscription d'un fœtus comme membre de la famille, cela signifie bien que ce fœtus a un statut. La position de l'Église est que l'on doit agir comme si l'embryon était une personne» extrait de l'article “l'archevêque de Paris veut un statut pour l'embryon” dans le Figaro du 19/02)
ben si c'est pas une preuve de plus que nos droits sont franchement menacés ça ! ...
Emelire
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L'archevêque de Paris veut un statut pour l'embryon
source : Le Figaro
par Agnès Leclair et Delphine de Mallevoüe
19/02/2008
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Mgr André Vingt-Trois a réaffirmé la position de l'Église après la décision de la Cour de cassation autorisant l'inscription d'un enfant mort-né à l'état civil.
Alors que les débats sur le statut du fœtus viennent d'être ravivés par la Cour de cassation qui a autorisé l'inscription d'un enfant mort-né à l'état civil, les évêques de France ont engagé hier une réflexion sur «les débuts de la vie humaine». La thématique de ce rassemblement annuel a attiré une soixantaine d'évêques.
À l'occasion de ce travail doctrinal de trois jours à Rennes, Mgr André Vingt-Trois, l'archevêque de Paris, a appelé à la définition d'un statut de l'embryon et du fœtus. «Quand la Cour de cassation décide de légitimer l'inscription d'un fœtus comme membre de la famille, cela signifie bien que ce fœtus a un statut. La position de l'Église est que l'on doit agir comme si l'embryon était une personne», a-t-il déclaré dans une interview à Ouest France. Pour l'Église catholique, le début de la vie humaine commence dès la conception.
La plus haute juridiction s'est appuyée sur l'article 79-1 du Code civil pour en conclure qu'un fœtus, même s'il a moins de 22 semaines et pèse moins de 500 grammes critères retenus par l'OMS peut trouver sa place sur un livret de famille. Si elle n'a pas reconnu le fœtus comme une personne, cette décision a entraîné de nombreuses prises de position parmi les défenseurs de l'avortement comme chez les anti-IVG.
En France, l'Église catholique, même si elle condamne l'avortement, semble rester en retrait sur la question. Les évêques, qui dénoncent la «chosification» du fœtus et de l'embryon, soulignent que la Cour de cassation va dans leur sens. «Il y a une continuité entre la première cellule et un être humain de 80 ans. Ne devient pas humain ce qui n'a pas été humain», estime M gr Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes et président du groupe de travail sur la bioéthique à la conférence des évêques de France. «La loi française dit bien que l'avortement n'est pas légalisé mais dépénalisé. Le principe de la loi de Simone Veil était d'aider les femmes en situation de détresse. Maintenant, il nous faut à la fois venir au secours du fœtus et de la mère, membres de la même famille, en privilégiant des solutions telles que l'adoption», précise-t-il.
«Si l'Église s'est montrée timide voire gênée ces dernières années dans ce débat, on se sent plus soutenu par elle aujourd'hui», dit Paul Ginoux Desermon, président de Trente ans ça suffit, une association militant contre la loi Veil. Selon ce dernier, six évêques ont rejoint la marche organisée en janvier alors qu'ils n'étaient que quelques-uns les années précédentes.
Les débuts de la vie humaine
«Cette question n'est pas au centre du discours de l'Église, contrairement aux évangélistes américains qui en ont fait leur cheval de bataille. Même si les décisions de la Cour de cassation pourraient donner aux autorités catholiques des arguments pour reprendre leur combat contre la loi Veil, je ne pense pas que ce soit leur volonté. Pas plus que je ne pronostique un revirement de la législation sur l'IVG», analyse, pour sa part, le Pr Axel Kahn qui a exposé hier aux évêques de France les dernières avancées en matière de génétique.
Également invité, le Dr Dominique Le Lannou, directeur du Cecos à Rennes, a fait part d'un point de vue scientifique sur les débuts de la vie humaine. Ces éclairages permettront aux évêques de se préparer en vue de la révision, en 2009, des lois de bioéthique.
«L'Église a sa place dans ce débat, affirme Axel Kahn. Elle fait partie de l'opinion publique, représente une classe importante de citoyens et peut faire faire valoir son analyse.» Mgr Pierre d'Ornellas ajoute : «Il faut aider la science à garder raison. Nous voulons par exemple encourager la recherche sur les cellules souches adultes, qui a d'ores et déjà donné des résultats.» Pourquoi se concentrer sur les cellules souches de l'embryon, a également relevé Mgr André Vingt-Trois : «On fait rêver le grand public en lui promettant la guérison des maladies de Parkinson et d'Alzheimer ?» Mais, après des années de recherche, assure-t-il, il n'y a pas de progrès notables.
jeudi 28 février 2008
L'oeil de Dieu par Emelire
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