vendredi 4 avril 2008

Une biennale cautionne un monstre, pétition contre un artiste tortionnaire



Guillermo Vargas Habacuc, soit une nouvelle sorte d'artiste : les tortionnaires!
Qu'une telle hérésie, aberration demande à être réitérée au nom de sa dimension arstistique, par un comité faisant autorité en matière d'art est révoltant!
INSOUTENABLE, oui!

Comment peuvent-ils cautionner cet acte monstrueux, comment?

Le publc lui-même par son impassibilité ne se rend-t-il lui-même complice d'un tel sévice?

La nature humaine...c'est grandiose dans l'atrocité, chaque jour apporte son lot de sidérations!

La nature d'une oeuvre d'art ne réside-t-elle dans sa valeur symbolique, l'oeuvre d'art dit l'horreur, la difformité du coeur humain mais sans commettre le crime, sans récidive, l'oeuvre d'art est aux antipodes du reality show, de ce "vous allez assister à l'agonie", aussi combien cette citation de Milan Kundera est-elle d'actualité!

Malade! Le monde l'est!
Les hommes le sont! Malades!

Oui, "le véritable test moral de l'humanité, ce sont les relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux.", les enfants, les viellards, les malades, les handicapés et les femmes, pourrais-je ajouter...

sémaphore

nb : remerciements à Mauvaise herbe pour ce signalement.


"Il n'y a aucun mérite à bien se conduire avec ses semblables.[...] On ne pourra jamais déterminer avec certitude dans qu'elle mesure nos relations avec autrui sont le résultat de nos sentiments, de notre bienveillance ou haine, et dans quelle mesure elles sont d'avance conditionnées par les rapports de force entre individus.
La vraie bonté de l'homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu'à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force.

"Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu'il échappe à notre regard), ce sont les relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. Et c'est ici que s'est produite la faillite fondamentale de l'homme, si fondamentale que toutes les autres en découles."

Milan Kundera in l'insoutenable légèreté de l'être(p.420-421)

Pétition

source : http://lezzone.over-blog.com/article-18411158-6.html#anchorComment

En 2007, Guillermo Vargas Habacuc, supposément un artiste, a pris un chien abandonné dans la rue, l'attacha avec une très courte corde au mur d'une galerie d'art et l'a laissé mourir lentement de faim et de soif.

Pendant plusieurs jours, autant l'auteur de cette cruauté tout comme les visiteurs de la galerie d'art ont observé impassible l'agonie du pauvre animal jusqu'à sa mort d'inanition après avoir passé par un calvaire douloureux, absurde et incompréhensible.

Ce n'est pas tout : la prestigieuse Biennal Centroaméricaine d'Art a décidé, de façon incompréhensible, que la sauvagerie que venait de commettre cet individu était de l'art et en conséquence, Guillermo Vargas Habacuc a été invité a répété sa cruauté dans la version 2008 de l'événement. EMPÊCHONS-LE !


Signez cette pétition à cette adresse : http://www.petitiononline.com/13031953/petition.html

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'est signé Sémaphore ! Quelle abomination, je ne comprends pas qu'on l'ai laissé faire ceci, il y a des complicités inadmissibles ! ...